QUI SUIS-JE ?
Moi,
A 26 ans, j’ai plus que jamais envie de découvrir le monde. J’aime la nature, les grands espaces, et tout particulièrement les régions aux reliefs généreux. La montagne, et les activités qui en découlent, occupent largement mon esprit depuis quelques années. Bizarre pour un Breton me direz vous. J’en conviens.
Je me suis forgé une modeste identité de voyageur, principalement en Europe et Amérique latine. J’ai foulé le sol de trente cinq pays (je viens de compter) avant de repartir pour cette nouvelle aventure. Je suis particulièrement attaché au continent sud-américain que j’ai visité à deux reprises. En 2010/2011, j’ai effectué un voyage d’étude en Equateur pendant six mois, ce qui m’a laissé le temps d’apprécier la richesse des habitants et des paysages de cette nation. Un an et demi plus tard, je repartais, pour un voyage d’itinérance de dix mois entre le Mexique et la Bolivie. Je reste profondément imprégné par tout ce que j’ai pu découvrir sur ce merveilleux continent. Malgré tout, j’ai aujourd’hui envie de me tourner vers l’Asie, qui m’est totalement étrangère.
MON PROJET
« Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage mais bientôt c’est le voyage qui vous fait et vous défait. » Nicolas Bouvier. L’usage du monde
Je peux remercier Nicolas Bouvier. Il m’exempte de toute justification, de toute rationalité première. Je suppose que le voyage que j’entreprends est un mélange de besoins et de désirs inconscients. Et je n’ai pas la foi de lutter contre mon inconscient. Donc je pars. Je peux cependant tenter de vous peindre un vague tableau de ce voyage, ou plutôt de l’idée initiale que je m’en fais, au chaud en quatre murs.
Lors de mon retour d’Amérique du sud en 2013, je savais que mon prochain « grand départ » se ferait à vélo. J’avais croisé quelques joyeux lurons pédalant sur les hauts plateaux andins. Ils m’avaient convaincu. Au cours des trois dernières années, j’ai gardé cette idée bien ancrée au fond de la tête et je l’ai mûrie. Aujourd’hui je décide de quitter ma Bretagne natale à la force de mes jambes. Ne pouvant aller plus à l’ouest, je prends logiquement la direction opposée. Ma boussole interne pointera l’est tout au long des prochains mois. Je n’ai pas de certitude quant à ma destination finale. Mais l’idée de reposer mon corps, fatigué par de longs mois de vélo, sur une plage d’Asie du sud-est m’est douce.
Mon premier objectif sera de traverser la France, d’abord jusqu’à Annecy, chez ma sœur (qui s’occupera en grande partie des mises à jour de ce blog, et je l’en remercie profondément) où je pourrai faire un premier break. Je passerai ensuite à l’échelle continentale pour envisager la traversée du Bosphore. Si ces premières étapes me réussissent, je me lancerai alors dans mon grand dessein : la traversée de l’Asie, cet immense continent que je n’ai jamais foulé. Je remonterai la fameuse route de la soie, dans les pas des marchands du Moyen-âge. Dans la roue d’Alexandre le Grand, je m’aventurerai sur ces terres d’Asie centrale qui alimentent tant mon imaginaire, jusqu’à rentrer en Chine, adversité finale de mon cheminement.
Je vois dans l’itinérance à vélo la liberté d’aller et de m’arrêter où je le veux. Je ne serai plus sous le joug de la dictature des réseaux de transports en commun locaux, comme ce fût le cas lors de mon périple de 2012/2013. A moi la liberté de planter ma tente où je le souhaite, à moi le savoureux plaisir d’assister chaque soir à des couchers de soleil sur des zones vierges de toute habitation, à moi les paisibles nuits étoilées. L’avenir confirmera ou infirmera ces douces rêveries. J’ose espérer que ces moments de bonheur suffiront à éclipser les difficultés quotidiennes de l’homo cyclus que je serai devenu.
Je n’en dis pas plus pour le moment. J’espère vous apporter du plaisir et de la curiosité à travers mes écrits et mes photos. N’hésitez pas à me poser des questions sur mon voyage, j’y répondrai autant que possible. N’hésitez pas non plus à partager le site autour de vous, c’est encourageant pour moi de voir que des personnes s’intéressent à mon projet.
Si vous voulez apporter votre pierre à l’édifice, si vous habitez ou que vous connaissez des personnes sur ma route, une douche, un canapé, un morceau de jardin pour planter ma tente, un café, un brin de conversation, seront les bienvenus.
Merci d’avance pour votre intérêt.
Joris


